Emerson et William James, ou les vertus de la croyance - Université Paris Cité Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue Française d'Etudes Américaines Année : 2014

Emerson et William James, ou les vertus de la croyance

Résumé

For Emerson, the crisis of belief is solved by a renewed trust in an almighty self, whereas for William James, the will to believe is thought of as an issue to the crisis of the self. Yet in both cases, the self “on which a universal reliance may be grounded” proves unstable and divided, and cannot be trusted. From Transcendentalism to Pragmatism, this study follows the relation of the self to its beliefs through a complex pattern of composition/decomposition and reflects on Emerson’s and James’s writing as a form of thinking.
Chez Emerson, la crise de la croyance croit pouvoir se résoudre dans la foi en un sujet tout-puissant, tandis que chez William James, la crise du sujet trouve son issue dans l’affirmation renouvelée de la volonté de croire. Mais chez l’un comme chez l’autre, le sujet se révèle instable et divisé, incapable de se fier à lui-même. D’une philosophie à l’autre, c’est cette relation en miroir autour de la constitution/destitution du sujet et de ses croyances – du sujet par ses croyances – qu’il s’agit de suivre ici.
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hal-01378890 , version 1 (24-01-2018)

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Citer

Thomas Constantinesco. Emerson et William James, ou les vertus de la croyance . Revue Française d'Etudes Américaines, 2014, Transferts du religieux, 141, pp.56-68. ⟨10.3917/rfea.141.0056⟩. ⟨hal-01378890⟩
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